A quoi s’attendre avec l’adaption de The Chinaman

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Le 15 juillet dernier, on apprenait que Martin Campbell serait à la réalisation de l’adaptation cinéma du roman de Stephen Leather « The Chinaman », prochain film américain de Jackie Chan qui devrait se tourner l’année prochaine.

Si Stephen Leather, écrivain et journaliste anglais est manifestement très connu aux USA et en Angleterre -The Chinaman écrit en 1992, jouit en effet d’une sacré réputation dans le domaine du thriller – en France, c’est une autre histoire… l’écrivain est plutôt anonyme chez nous.

Mais alors ? Que devons-nous attendre du cette adaptation ? La présence du réalisateur de Casino Royale et Hors de Contrôle, à la réalisation de l’adaptation ciné annonce en effet un film coup de poing, une sorte de « Taken-like » tandis que les cinéphiles préférons surement parler d’un « Man of Fire »  réalisé par feu Tony Scott alors à l’apogée de sa carrière artistique.

Le bouquin de Stephen Leather n’étant pas traduit chez nous, voici la traduction de certaines meilleures critiques de « The Chinaman », histoire de se faire une idée de ce à quoi nous devons nous attendre. Garanti sans spoiler, on parle d’un thriller tendu et sans concession doté d’un excellent retournement final.

TheChinaman

visuel datant de 2010 à l’époque de l’achat des droits du livre par la production The Fizz

 

CRITIQUES PRESSE

Peu de temps après la guerre, un homme appelé Geoffrey Houseold a écrit Rogue Male, la référence du genre « un seul homme contre le monde ». Ça parle d’un chasseur solitaire – pas de technologie, pas de fusils, pas de retour en arrière, plus rien pour lequel vivre – qui, contre toute attente, traque et est traqué, par toute une armée, hautement protégée. Dans un désir de vengeance, l’homme se transforme en animal.

Rogue Male est devenu un classique. Avec The Chinaman, Stephen Leather écrit sur le même thème et il est très élogieux de dire qu’il est quasi aussi bon. Son « Chinois » est effectivement vietnamien, mais c’est délibéré. La chasse à l’homme se passe dans la zone rural d’Ulster en Ireland ; La cible du Chinois est le patron de l’IRA qui, croit-il, a ordonné les attentats de Londres qui a tué, parmi les passants innocents, sa femme et sa fille.

Notre Chinois ne reçoit aucune satisfaction de la part de Scotland Yard, ni même dans les journaux. Ainsi armé avec seulement les ingrédients de fabrication de bombes les plus rudimentaires achetés dans le quartier de High Street, un couteau et du porc et du poulet aigre-doux, il se rend à Ulster en Ireland pour transformer la forêt en jungle vietnamienne et prendre l’IRA d’une seule main. Jamais le propriétaire du petit traiteur chinois à Clapham, n’a été aussi dangereux.

Bien sûr, l’histoire est plus compliquée que cela: les responsables des attentats de Londres sont une unité de voyous hors de contrôle et le patron de l’IRA veut s’en débarrasser autant que le Chinois désire le tuer.

Le Chinois connaît la guerre de la jungle – il a combattu au Vietnam pour les deux parties – et l’IRA connaît la force brute. L’IRA connaît aussi les loyautés enchevêtrées – ou plutôt les infidélités – insoupçonnées de la part du Chinois.

Stephen Leather écrit assez bien pour rendre le tout crédible – ce qui veut dire que son écriture est 10 fois supérieurs que la plupart des romanciers de thriller – et il sait jouer avec les règles du genre ; l’écossaise dépêché par l’IRA pour attraper le Chinois est jeune, féminine et jolie.

Stephen Leater sublime ses personnages secondaires que la plus part des auteurs ne le font avec leurs personnages principaux. Certains des hommes de l’IRA sont peints avec sympathie; d’autres ne le sont pas, mais ils sonnent tous vrai.

Au final, The Chinaman brille infiniment plus que ce qu’il était censé faire et se termine de manière totalement inattendu qui vous laissera à bout de souffle. Lisez-le, et vous ne vous ne regarderez plus jamais de la même façon votre sympathique traiteur chinois – Daily Mail

Beaucoup d’émotions viscérales – The Guardian

Une histoire captivante écrit avec une admirable prose dépouillée » – Daily Telegraph

 

CRITIQUES LECTEUR

« The Chinaman » est une confrontation intéressante entre « Jungle Warfare » et le terrorisme urbain.

Nguyen Ngoc Minh est né au Nord-Vietnam et a suivi une formation de « bombmaker » par l’armée nord-vietnamienne. Après que son vieux père ait été massacré par des soldats Vietcong pour avoir été « un mauvais communiste », Nguyen a déserté avec sa femme et ses deux filles vers le Sud, où ses compétences en tant que « Jungle Killer » ont été perfectionnées dans les forces spéciales américaines. Impossible de fuir au moment où le Nord a finalement envahi Saigon en 1975, Nguyen a passé près de trois ans dans un camp de « rééducation » brutale. Enfin libéré, il s’est immédiatement échappé avec sa famille et sa nouvelle petite fille de 3 ans. Pendant le voyage périlleux en bateau à Hong Kong, les deux filles aînées de Nguyen ont été tuées par des bandes pêcheurs thaïlandais. Maintenant, des années plus tard à Londres, Nguyen est propriétaire du petit traiteur Double Happiness. Un jour, sa femme et sa fille sont déchiquetés par une bombe de l’IRA dans le quartier de Knightsbridge, High Street. Jurant de se venger personnellement contre les tueurs après que la police est été incapable de choper les responsables, Nguyen identifie Liam Hennessy en tant que conseiller supérieur de l’aile politique de l’IRA, le Sinn Fein. A Belfast, Nguyen demande à Liam Hennessy les noms des tueurs. Le Chinois n’obtiendra aucune réponse parce que Liam ne sait tout simplement pas qui sont les responsables. Loin d’être apaisé, Nguyen traque sans relâche Hennessy avec une application délibérée d’escalade de la violence destiné à le contraindre à révéler l’information désirée.

Une grande partie de The Chinaman tourne autour des techniques de « bombmaking » et, dans le cas de Nguyen, faisant des détonateurs et des explosifs, à partir de rien.

L’action se déplace d’avant en arrière entre le harcèlement de Nguyen en Irlande du Nord et la séquence continue d’explosions meurtrières dans et autour de Londres déclenchées par les terroristes de l’IRA. Les autorités britanniques sont coincées. Et, comme il est révélé dès le début, Liam Hennessy et les responsables de l’IRA à Dublin, voient dans ces attaques vicieuses une politique contre-productive. La cellule de Londres de l’IRA est non autorisée et anonyme, mais évidemment aidé par quelqu’un d’élevé dans l’organisation. Liam Hennessy est entre le marteau et l’enclume.

The Chinaman est un récit à la fois attachant et tendue. Ma critique principale est qu’au premier tiers du livre, je savais avec certitude qui avait commandé l’attentat, et je n’ai pas été démentie. Je ne pense pas que l’auteur Stephen Leather voulait que ce soit si évident. Sur un plan plus pointilleux, j’ai pensé que le caractère de Kerry Geraghty (NDR : l’écossaise féminine et jolie) était superflu mais sa contribution à l’intrigue est finalement satisfaisante  donnant un aperçu intéressant de l’expertise de la traque.

Enfin, Nguyen reste un personnage fort sympathique tout au long du livre, de sorte qu’à la fin –  à l’image de celles des excellents romans de Gerald Seymour – cette victoire, sur un plan personnel, se révèle être à la Pyrrhus. (NDR : l’expression « Victoire à la Pyrrhus » signifie qu’elle a été obtenue au prix de lourdes pertes pour le vainqueur)

The Chinaman est un impressionnant roman d’action. Une intrigue unique qui oppose un vietnamien retraité des forces spéciales contre l’organisation impitoyable qu’est l’IRA […] Le développement du personnage est superbe. Stephen Leather a pris grand soin de développer la plupart des nombreux personnages qu’il dépeint. Il y a plusieurs sous-intrigues qui donnent à l’intrigue principale une plus grande profondeur. C’est tout simplement une terrible histoire bien développé.

Pas de sexe, vulgarité ou violence gratuites. Bien qu’il y ait beaucoup d’action violente, c’est bien géré.

C’est un excellent roman. Ceci est mon premier livre de Stephen Leather et ça ne sera pas le dernier. Excellente écriture nette, avec beaucoup d’action merveilleusement décrite. Plusieurs rebondissements intéressants seront bien garder afin que le lecteur s’engage dans cette histoire bien pensé et qui se conclu avec un formidable point culminant.

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