Le réalisateur Brett Ratner ne veut pas lâcher Rush Hour 4

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Comme d’autres personnalités masculines accusées d’inconduite sexuelle, le réalisateur et producteur Brett Ratner semble préparer un retour, seulement six mois après les premières allégations contre lui. Son salut espéré: la franchise Rush Hour. Mais Warner Bros est très clair la dessus, le réalisateur, qui a été accusé d’inconduite sexuelle par plusieurs femmes, n’enchaînera pas le quatrième film s’il y en a un !

Les rumeurs affirment en effet que Brett Ratner aurait dit à ses associés qu’il réaliserait le quatrième film de la série – une rumeur qui a mis Warner Bros et sa division New Line Cinema dans une position inconfortable. 

« Brett se promène dans Los Angeles en disant aux gens qu’il va tourner Rush Hour 4 parce que c’est son seul moyen de revenir », explique un exécutif de la Warner. « Il essaie de faire croire qu’il est employable ». Mettre sur pied un film avec lui serait une «mission suicide», répond cet exécutif « mystère ».

Etant donné leurs relations professionnelles très étroites avec le réalisateur, ni le président et PDG de Warners, Kevin Tsujihara, ni le président du studio, Toby Emmerich, ne sont prêts à commenter ces rumeurs. L’avocat de Ratner, Marty Singer, a également refusé de commenter.

Le producteur de Rush Hour, Arthur Sarkissian (également producteur de The Foreigner), dit qu’il a longtemps insisté pour faire un quatrième film dont la franchise atteint près de 850M$ et pense qu’avec le bon scénario, Jackie Chan et Chris Tucker reviendront à bord. Ratner, 49 ans, a réalisé les trois films Rush Hour, en commençant par l’original en 1998. Le film le plus récent, Rush Hour 3 de 2007 , a rapporté 258 millions de dollars dans le monde entier.

Impatient de lancer un quatrième film, Arthur Sarkissian dit avoir demandé au studio de relancer le projet et de signer un accord en 2014 qui n’a jamais été signé. Cet à ce moment là que Toby Emmerich a suggéré qu’une série télévisée était une meilleure idée qu’un autre film. Warner a donc lancé une série – sans Chan ni Tucker – qui a seulement duré une saison sur CBS.

Par la suite, le studio a décidé qu’un autre film valait la peine d’être réalisé. Mais les allégations de Harvey Weinstein ont fait surface et le mouvement #MeToo a englouti Brett Ratner, qui a été accusé d’inconduite sexuelle par plusieurs femmes, dont les actrices Olivia Munn et Natasha Henstridge. Brett Ratner a nié les allégations et poursuit une de ces femmes pour diffamation après qu’elle ait écrit sur Facebook qu’il l’avait violé.

« Le scandale a éclaté et ils ont mis une épingle dedans », dit Sarkissian, se référant aux cadres de Warner Bros et Rush Hour 4 . « Je suis retourné vers eux et j’ai leur dit: « Je veux faire mon film « . Ils m’ont répondu : « C’est normal ».

Sarkissian dit que Warner a mis le film dans leur viseur – le chargeant de rendre un scénario avec un financement extérieur. S’il réussit à assembler les éléments, le studio a la possibilité de réintégrer le projet. Sarkissian confirme que Kenya Barris, le créateur de la série Black-ish (et scénariste du remake de Shaft), a été approché pour écrire un scénario. Mais Barris ne voulait pas participer au projet si Ratner était impliqué, et il a passé son tour malgré tout à cause d’un emploi du temps chargé.

Sarkissian dit que Ratner n’est « pas attaché » au projet à ce stade, et il ne sait pas pourquoi Ratner dirait aux gens qu’il réalise Rush Hour 4. A la question de savoir s’il y a une chance que Ratner reprenne son poste de réalisateur pour le quatrième film, Sarkissian a botté en touche: « Tout ce qui m’intéresse c’est de faire le meilleur film possible », dit-il.

Des sources confirment que Ratner a consulté Warners tous les mois ou tous les deux mois pour s’informer des progrès du projet. Et par chance, ils soutiennent que Ratner ne dirigera pas un autre Rush Hour si le projet se concrétise, mais d’un autre côté, une source affirme que « personne n’est prêt à dire à Brett Ratner qu’il ne sera pas le réalisateur ».

Selon une autre source, le milliardaire Len Blavatnik – ancien partenaire de Ratner dans sa société de production Ratpac Entertainment – avait déclaré au cinéaste accablé qu’il continuerait à le payer, mais il a demandé à Ratner de rester discret. Bien entendu, Access Industries de Blavatnik n’a pas souhaité commenter.

En janvier dernier, le tabloïd Page Six a publié un article titré: «Accablé par le scandale, Brett Ratner est partie vivre à Miami». La colonne des potins rapportait que Ratner avait posé ses valises à l’hôtel branché de Len Blavatnik à Miami. Une source affirme que Blavatnik n’était pas satisfait de la lumière que Ratner attirait sur lui.  De plus, Ratner a également été aperçu avec plusieurs femmes à Cannes lors du festival du film le mois dernier avec un chapeau Warner Bros.

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Son avocat Martin Singer, se référant à l’hôtel de Miami dans l’ histoire de Page Six , a déclaré que Ratner « ne faisait pas la fête avec Avi Lerner et Donny Deutsch – il va dîner avec des amis. Il a le droit d’avoir une vie et d’aller à des dîners privés. Brett n’a aucune raison de se cacher ».

Bref, on se doutait que Brett Ratner ne lâcherait pas son bébé aussi facilement et ce n’est surement que le début d’une bataille juridique. Pourtant, le Cinéma, s’en sortirait gagnant sans lui. Appelez plutôt Edgar Wright, génial réalisateur entre autres de Baby Driver et du Dernier Pub avant la Fin du Monde et grand fan respectueux de Jackie Chan !

 

Source: The Hollywood Reporter

 

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